L’agence spatiale indienne a lancé la semaine dernière deux satellites de l’Agence spatiale européenne qui, espère-t-elle, démontreront des techniques de vol en formation de haute précision permettant de créer des « satellites virtuels ».
La mission s’appelait Proba-3 et son lancement s’est si bien déroulé que l’Agence spatiale indienne a pu montrer Vidéo de sa fusée PSLV-XL. La vidéo comprenait la séparation du mécanisme de ressort passif de la mission, l’allumage de l’état et la séparation des satellites.
ESA accueillir Le lancement promettait qu' »après une courte période de préparation, les deux satellites seraient séparés et placés sur une orbite tandem relative sûre ».
C’est à ce moment-là que le vrai plaisir commence, car les charges utiles de Proba-3 – le coronographe et le vaisseau spatial occulteur – sont conçues pour voler en formation avec une précision à la seconde d’arc. Les angles sont mesurés en degrés, chacun pouvant durer soixante minutes et chaque minute comportant 60 secondes. Ces satellites doivent donc conserver des positions les uns par rapport aux autres qui garantissent que leurs angles relatifs soient séparés de faibles distances.
Cette précision est nécessaire car l’occulteur en forme de disque volera entre le coronographe et le Soleil. Depuis un coronographe, la lumière du soleil ne sera pas visible, ce qui permettra d’observer la couche externe du sol, la couronne.
Depuis la Terre, la couronne n’est visible que lors d’une éclipse solaire, et même alors, pas très longtemps.
Si ces deux vaisseaux spatiaux peuvent voler dans la bonne formation, nous devrions examiner de plus près la couronne pour la caméra du coronographe et d’autres instruments.
Les deux hommes alterneront entre des vols en formation serrée pendant six heures avant de dériver passivement pour économiser du carburant – démontrant l’acquisition, le rendez-vous, les opérations de proximité, le vol en formation, la séparation et le vol en convoi sur chaque orbite.
Les satellites sont une expérience censée prouver la faisabilité de futures missions impliquant plusieurs engins spatiaux agissant comme un observatoire virtuel.
L’ESA estime que la réussite des vols en formation fera progresser des applications telles que l’observation de la Terre, l’entretien des satellites et l’exploration scientifique. La mission testera également les techniques d’évitement des collisions, de proximité et de rendez-vous, qui pourraient éclairer les missions de retour d’échantillons sur Mars et les efforts de désorbite des satellites.
L’ESA a déjà des projets similaires en cours, comme le lancement prévu en 2035 de l’antenne spatiale interférométrique laser (LISA), qui consistera en trois engins spatiaux volant en formation triangulaire pour détecter les ondes gravitationnelles produites par la fusion de systèmes binaires compacts et de noirs supermassifs. . le trou
LISA est actuellement programmée pour un lancement à bord d’une fusée Ariane 6.
Alors que les missions de l’ESA reposaient auparavant largement sur les fusées Arianespace, le PSLV de l’ISRO s’est révélé une bonne alternative pour l’agence spatiale, notamment Parmi les récents retards Avec Ariane 6 et Vega-C. Pour Proba-3, le PSLV offrait à la fois une rentabilité et une adéquation aux petites charges utiles. ®