Se concentrer sur 150 minutes d’activité physique le week-end procure les mêmes bienfaits pour la santé que la même quantité d’exercice répartie sur sept jours de la semaine.

Femme mûre exerçant dans le parc. Mode de vie actif
 

Photo gracieuseté de la Sépaq

De nombreuses études démontrent clairement que l’activité physique réduit le risque de nombreuses maladies chroniques et de décès prématurés.

De ce fait, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande au moins 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse dans le cadre de sports (marche rapide, course à pied, tennis, ski de fond) ou de travaux ménagers (bricolage, jardinage).

Bien que la durée de l’activité physique pour améliorer la santé soit bien établie, il n’existe pas de recommandations claires sur la fréquence à laquelle ces exercices doivent être effectués.

A-t-on vraiment besoin de faire ces 150 minutes d’activité avec 30 minutes d’exercice par jour pendant 5 jours ? 60 minutes pendant 3 jours ? 150 minutes en 1, 2 jours ? Cette question est importante pour ceux qui n’ont pas beaucoup de temps dans la semaine en raison de leurs obligations professionnelles et/ou familiales ; Par ailleurs, des études démontrent que le manque de temps est l’obstacle le plus fréquemment invoqué pour justifier le manque d’activité physique.

Athlètes du week-end

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Photo par Adobe Stock

Le week-end est souvent le meilleur moment pour faire de l’activité physique, et ceux qui souhaitent être physiquement actifs se concentreront sur 150 minutes d’exercice hebdomadaire pendant cette période. Ces « athlètes du week-end » (Guerriers du week-end en anglais) qui font moins d’activité physique, mais ressentent les mêmes bienfaits de l’exercice chaque jour ?

Pour répondre à cette question, des chercheurs américains ont analysé les données collectées auprès de 89 573 personnes ayant participé à l’étude prospective britannique sur les biobanques. En utilisant des accéléromètres au poignet pour enregistrer leur activité physique totale et le temps passé à différentes intensités d’exercice, ils ont pu classer les participants comme « régulièrement actifs », « actifs le week-end » ou « inactifs » (1). Ils ont ensuite examiné les associations possibles entre ces habitudes d’activité physique et le risque de développer des maladies physiques et neurologiques.

Le point culminant de l’étude était que, par rapport aux personnes inactives, les personnes physiquement actives, que ce soit les jours normaux ou le week-end, présentaient un risque nettement inférieur de souffrir de plus de 200 types de maladies.

L’association était particulièrement forte pour les maladies cardiovasculaires telles que l’hypertension (réduction du risque de 23 % pour les athlètes du week-end et de 28 % pour les athlètes réguliers) et le diabète (réduction de 43 % et 46 %, respectivement).

Une autre étude portant plus spécifiquement sur la santé mentale aboutit à des conclusions similaires, à savoir que les sportifs du week-end présentaient un risque moindre de démence, de maladie de Parkinson, de dépression et d’anxiété par rapport aux individus inactifs, et que cette protection était similaire à celle des sportifs. Habituellement (2).

Soyez actif par tous les moyens

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Philippe Devan – stock.adobe.com

Par conséquent, la quantité totale d’exercice physique par semaine est importante pour réduire les maladies chroniques et la mortalité prématurée. Peu importe comment vous y arrivez, que ce soit un peu tous les jours ou plus le week-end : l’essentiel est d’être actif.

(1) Canney S et Coll. Associations entre activité physique « guerrier du week-end » et santé cardiométabolique. Faire du véloPublié le 26 septembre 2024.

(2) Min J et coll. Modèles d’activité physique et santé cérébrale du « guerrier du week-end » dérivés de l’accéléromètre. Nat est vieuxPublié le 21 août 2024.